Introduction

L'écosystème est épuisé par une malveillance au profit d'une oligarchie de grands prédateurs qui exterminent furtivement les plus faibles : la faune, la flore, le semblable démuni. Tout voyageur interstellaire bienveillant s'opposera donc à un homme malveillant (et planétairement enfermé/ ref. André Lebeau), assez fou pour assécher une source précieuse de vie avant même d'en découvrir une autre dans l'univers : Œil pour œil, dent pour dent" ! Comme tout paysan prévoyant face aux plantes et bêtes nuisibles, le nomade cosmique combattra une peste terrestre ! Potentiel voyageur, un homme déjà furtif lui interdira-t-il toute furtivité ? Ses appels de prédateur (NASA/SETI, GEPAN, etc.) ne cacheront pas un surarmement terrestre de défi cosmique à des voyageurs plus avancés et par noblesse encore plus furtifs que lui pour lui apporter s'il le veut bien une paix honorable et bienveillante ! Seule une démonstration de responsabilité collective sauvera un homme qui ne pourra longtemps rester "sourd et non aligné" face à un silence cosmique l'appellant à l'allégeance : "Qu'il s'anoblisse ou qu'il meure " ! Tout contact extraterrestre serait autrement celui d'un Jugement dernier.

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jeudi 8 décembre 2016

Une Transcendance Processionnaire Immortelle.


Ariste : Un homme-enfant rêve de battre le plus fort alors que
le seul choix rationnel est celui de Pascal : Article le + récent de l'auteur  sur ce thème ici

L'espèce s'épuise en voulant transformer en Complot de Malveillance Universelle un Complot de Bienveillance Cosmique de Modèle Père Noël. 

Comme la source naturelle, une Conscience sortie de la matière derrière une Ascendance Cosmique au moins potentielle fécondera tout l'espace qui l'entoure pour repartir à chaque fois de plus belle en transcendance en amont entretenue derrière elle en aval. Elle ne se contentera donc pas seulement d'une partie de l'espace nouvellement conquis : elle voudra l'occuper dans ses moindres recoins, par-delà les déserts et les mers, en s'ingéniant chaque fois à trouver l'entrée toujours cachée pour progresser et régner partout. Seul un univers infini sera donc assez grand pour la contenir.


Mais comme tout voyageur au long cours, la Conscience Cosmique ne s'appuiera pas uniquement sur un bâton magique purement religieux et dès lors éphémère. Elle aura aussi besoin d'un bâton bien matériel de chef d'orchestre pour ménager en communion son souffle. 

Le paradigme de l'apartheid cosmique rythmera alors ces silences indispensables consacrés à un Entretien rationnel de la Vie Universelle. Elle demande une attention suivie. 

Tout voyageur nomade devra en effet se ravitailler avant de poursuivre sa route toujours plus loin jusqu'à l'Infini. La Conscience Cosmique pourra ainsi se refaire une santé, de même que tous les pèlerins qui auront bien voulu la porter jusqu'au bout. Le jour et la nuit : l'Amont et l'Aval se partagent équitablement les heures de garde et d'entretien en sortant et en entrant à chaque fois au pas de Pi dans la danse cosmique.

 Le pari irrationnel  et contre 
Nature "du plus fort et plus grand !" :
L'épreuve d'autodestruction et de reconstruction 
contrôlée  en cycles gigognes par une Ascendance Cosmique.

Devant l'immensité de l'univers, l'homme ne s'obstinera plus à faire le pari toujours perdant du plus grand, comme il le fait en cultivant religieusement de faux paradoxes dans des tours de magicien. Il pariera en fin de compte que des Ascendants voyageurs interstellaires se cacheront toujours, comme il le fait devant les moins avancés pour les dominer : radars, avions furtifs, drones... 

Comme déjà en famille, une humanité encore en enfance sera 
gardée par les plus Grands en enfermement planétaire :
L'Ascendance interdit ainsi l'évasion prédatrice. 
Nos engins furtifs et notre violence annoncent 
 un Amont encore bien plus furtif et vigilant.
 Un homme prédateur sera sinon  amené
directement au Jugement dernier si l'Amont
lui refusait déjà une dernière chance de se reconstruire !

Une cohabitation entre des espèces trop éloignées dans leur évolution épuisera en effet la vie dans des affrontements de plus en plus meurtriers. Des épreuves seront ainsi imposées furtivement à toute espèce qui restera toujours en aval devant l'Infini : elle s'anoblira donc à temps au pas de Pi ou ira trop loin dans une malveillance envers la vie qui la conduira tout naturellement à un suicide d'autodestruction. L'épreuve du capitalisme est sans doute la plus longue et la plus décisive, la toute dernière vécue actuellement sur notre planète.

L'espèce a donc le choix de s'exterminer 
ou de s'anoblir en famille cosmique.
Pour survivre en s'anoblissant,  
elle fondera planétairement
la civilisation d'une population communiant déjà
 par trois valeurs réunies : Liberté = Egalité + Fraternité.
Avant la communion quantique infinie en apartheid cosmique.
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Paramètres du paradigme processionnair(voir aussi)
(Certains paramètres de cet article sont révisés ici). 

b=147098O74 km : demi petit axe de l'orbite solaire de la Terre; 
c = vitesse de la lumière : 299792,448 km/s;
Ф=facteur quantique de 104 
Ф/(π-2) = 1 an en heures courantes
F=2πŒ²/√3 \approx7,05 x 1019 étoiles ou foyers dans l'univers local; 
Œ=(bc/Ф)4,409 10ans: cycle planétaire au foyer/"âge de la Terre";
π = petit pi et constante espace/temps = 2+24(1/24)=3,141586440 : nouveau petit π.


Le grand Pi ou Pi = Œ/π =1 403 714 096 :

UGI conçu pour un nombre infini de poupées russes. 
Avec Œ=Piπ : grand Pi fois petit π en années courantes :
c'est "l'arrêt Piπ" normal de l'Univers Local pour notre espèce. 

πŒ =щ²c=π²Pi=13,854 10ans : cycle universel au foyer/"âge de l'univers local"
p=√F population terrestre contrôlée en conscience à l'arrêt Piπ
r = (π√12)/3 : rayon de cercle circonscrit d'une fenêtre de toit;
UGI : Univers Global Infini, contenant tous les univers locaux
UL : Univers Local, dont le nôtre;
v=Œ/b : vitesse orbitale de la planète fécondée (ex. terre);
щ  (lettre russe, prononcée "chtch")√(πb/Ф) ~ 215 ans cycle d'apocalypse. 
_______________________________________________________________________

La Sagesse optimale d'une Ascendance Cosmique invite
toute espèce à rechercher comme aux échecs, 
un Pat Universel de Paix Honorable :
c'est l'Optimum attendu d'elle,
la Sagesse Cosmique étant par nature rationnelle.

Si sa science et sa conscience ne venaient pas en communion,
l'humanité se suicidera et la Transcendance sera assurée
par une autre espèce voisine qui prendra sa place
Un banal avortement sans dommage universel :
Une espèce animale obstinée est éliminée
dans le silence cosmique le plus total.
Voir problème d'échecs à droite : 
(Jeu d'échecs en cailloux blancs laissé par les Aînés).

Pour un pari cosmique rationnel :
Seul un prédateur têtu revendiquera la propriété 
d'un Bien Commun dont il n'est que l'un des usufruitiers.
Tel le forgeron en forgeant, l'homme apprendra à vivre en vivant. 
La Vie est Bienveillance Entretenue dans la Création d'un Bien Commun. 
L'Ordre Parfait en Amont n'est pas né d'une magie irresponsable sur laquelle
 l'homme prédateur a toujours parié. IL exige à terme son respect en aval. 
Comme le chauffard, une espèce obstinément inconsciente
jouera sa vie à ses risques et périls.

Malgré l'absence de gendarmes sur la route, le chauffard intelligent s'anoblira donc en pariant rationnellement sur l'existence de radars de plus en plus performants, et l'homme pariera  de même sur l'existence d'une gendarmerie cosmique infiniment plus intelligente et discrète que la sienne.
  
La science et la technologie annoncent en effet cette évolution qui est donc déjà actuelle pour peu que l'homme ne soit pas l'être le plus avancé dans l'univers, comme il le prétend jusqu'ici sans vergogne. Son obstination de prédateur n'est alors qu'un mauvais pari de prééminence cosmique.    

Il se rend déjà lui-même invisible pour les moins avancés (les bêtes, ses propres semblables...) et ses invitations lancées aux voyageurs sont donc pour le moins d'une touchante naïveté. Mais son monde s'effondrera s'il s'obstine contre nature sur ce mauvais pari de sa prééminence.

L'HOMME-REBELLE S'ANOBLIRA DONC NATURELLEMENT 
EN RESPECTANT LE DROIT D'AÎNESSE COSMIQUE  
POUR TOUJOURS PROGRESSER EN PAIX 
EN TRANSCENDANCE PROCESSIONNAIRE IMMORTELLE.  
L'homme est un chaînon de transcendance du singe au nomade. Est-il exactement au milieu (Dieu entre l'homme et la femme) ou non (d'autres chaînons entre les deux) ? Des créateurs n'aideraient jamais un couple de prédateurs planétaires à s'évader puisqu'ils devraient aussi mobiliser des armées entières pour contenir son invasion barbare. L'Univers Local (UL) entretiendra naturellement son rythme cardiaque.  
Il est plus prudent de laisser l'homme pourrir sa vie
dans un capharnaüm rendu vite invivable, avec
 Suicide ou Conscience en foyer rénové. 
La Liberté sera ainsi partagée !  

La situation de l'espèce face à un Amont furtif qui s'impose déjà est comme celle de l'ado face à ses parents. Une rébellion poursuivie en dépit du bon sens dégradera naturellement son évolution : c'est la pente d'une autodestruction programmée, à l'image du cycliste sans frein qui tombera délibérément mais en toute conscience en haut de la pente, au lieu de mourir plus tard de son inconscience en bas. La jeunesse et l'espèce se condamnent pareillement en reniant des racines ascendantes qui portent toute vie.

En dégradant son milieu, l'espèce s'épuisera contre
une chaîne d'ascendantes par nature furtive : 
un salut d'allégeance derrière un Amont
 à la fois bienveillant et exigeant !
Une renaissance assurée de la Conscience en cycles û 
de Liberté équitablement partagée en communion : 
avec û = π²Pi ans = π² d'Egalité & Pi de Fraternité. 
Chacun en a sa part et tous l'ont tout entier
(Victor Hugo, L'amour d'une mère).


L'allégeance de l'humanité à cette Loi Cosmique établie avant sa naissance est naturellement requise de droit pour la sauvegarde de la vie elle-même. Quel que soit le ou les auteurs de cette Loi : le Hasard, la Nature, Dieu, des Anges, ... ou modèle Osiris de créateurs semblables aux hommes, nés également de la bête, et anoblis dans des cycles processionnaires antérieurs. 

La vie consciente s'écoulera éternellement
en goutte à goutte stellaire :
2 nouvelles étoiles (π   π²  π) par cycle.  

Un Univers Local (cycle=Pi fois π²) en 
Viaduc Stellaire d'un Univers Global Infini :
Mort en fins de viaduc de 2 polaires nées d'une 
source centrale inépuisable (π²) de nouvelles étoiles.
La hauteur de viaduc (fig. dessus) mesure la durée de vie restante pour l'étoile passant alors au-dessus, en route vers son extinction en fin de viaduc (UL aussi  
à l'image du bateau renouvelant 2 par 2
 ses rameurs au port). L'humanité 
s'éveillera donc à temps pour 
s'épanouir. Ou s'épuisera
au goutte à  goutte... 
 de la Conscience : 
 Au lieu de la Logique du PAT Honorable, le MAT K.O. d'une
  "dératisation" contre les invasions barbares de l'Aval.   

La relativité sans paradoxe
d'un berceau cosmique bien protégé.  

Les étoiles s'associent en un Univers Local (UL) tournant dans l'Univers Global Infini (UGI) : un bouclier stellaire protégeant ainsi en trou noir un berceau universel de vie. Avec une vitesse quelque peu inférieure à celle de la lumière (V≡c), les étoiles elles-mêmes restent dans leur chute en spirale à la frontière des 2 univers. A leur mort finalement programmée en couples polaires (V=c), elles réintègrent alors l'Infini sous forme d'énergie. Leur ronde d'adieu autour d'une Polaire mourante est celle d'un Complot Bienveillant :  

L'Univers Local (UL) est un Manège Cosmique 
tournant à la ~vitesse de la lumière dans
un Univers Global Infini (UGI).

Sorties d'un noyau UL 
au sein de l'UGI, 

2 étoiles pilotes (π  π²  π) se repousseront π par π vers leur déclin polaire. La science précise que Véga remplacera notre Polaire (α UMi) dans un lointain futur partant du 24/03/2100. Comme la femme féconde, notre étoile engendrera d'autres espèces avant sa mort. L'humanité s'anoblira à temps ou agonisera en 51 ans (2151-2100:
Liberté = Egalité + Fraternité.
Science + Oligarchisme = La Mort. 

Seul un troupeau de bêtes
sauvages foncera têtes baissées dans
une autodestruction systématique de l'espèce.
Comme aux échecs, la Loi du PAT s'impose. 
C'est une Noble Bienveillance accordée
 au vaincu en quête d'une juste paix !

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mercredi 20 janvier 2010

Survie de l'homme et silence cosmique


Ariste : Un homme-enfant rêve de battre le plus fort alors que
le seul choix rationnel est celui de Pascal : Article le + récent de l'auteur  sur ce thème ici

Face à des drames tels que celui vécu en Haïti, l'homme rêve d'une miraculeuse assurance tous risques. Et en son absence, il se retourne contre toute force qui le dépasse : celle "d'une transcendance" qui est alors, selon ses convictions, la nature, Dieu, le sort, la Providence. Ou des extraterrestres...
Rendre l'humanité plus séduisante : Avec une avance de milliers d'années au moins sur nous, des visiteurs venant seulement des plus proches étoiles représenteraient en effet déjà une forme de transcendance pour l'homme. Leur silence serait donc bien voulu, et un homme qui se rend déjà invisible pour ses propres semblables moins bien armés (radar, avion furtif, satellite...) ne peut prétendre pouvoir découvrir des êtres aussi avancés malgré eux. C'est pourtant ce que proposent de faire de vrais chercheurs (cf. Jean-Pierre Petit, CNES/GEIPAN, NASA/SETI, etc.). Leur voyageur ET est un chat-fantôme prédateur jouant avec une souris-homme elle aussi prédatrice et donc battue d'avance. Si cette attitude irrationnelle est bien conforme à celle de l'homme, il est invraisemblable qu'un voyageur extraterrestre soit à la fois prédateur et respectueux du silence cosmique. Le chat de Schrödinger peut être à la fois mort ET vivant, mais compte tenu du silence cosmique, un voyageur en visite EST la fois à bienveillant et furtif, OU alors inexistant. En allant à sa recherche, l'humanité ne peut donc l'attirer qu'en devenant elle-même séduisante.


"La chasse aux ET" ne peut être gagnée par une petite minorité de spécialistes, mais doit rester sur des bases comprises par chacun : la raison et le bon sens. La science n'apportera rien de plus face à des êtres de transcendance qui ne seraient pas attirés par des savants, mais par une humanité tout entière enfin capable de séduction en devenant digne de confiance. Seul un respect cosmique de bon sens et de raison - "la chose du monde la mieux partagée" - rendra l'humanité séduisante.

Un chemin de paix terrestre : Enfant d'une espèce malade, le travailleur voudrait saboter la machine apportée par un semblable privilégié qui veut convertir tout l'héritage cosmique en outils de prédation. Privilégié et déshérité oublient que l'outil d'héritage doit être constamment maintenu et perfectionné, comme la lunette de Galilée métamorphosée en Hubble, par une espèce en communion autour des deux plateaux d'une balance qui se cache derrière tout outil de production : une espèce veillant à bien peser au profit de tous les hommes des valeurs républicaines bien rationnelles (liberté, égalité, fraternité), des valeurs que toute transcendance trouverait séduisantes. Les Canuts devaient donc cesser de saboter les métiers à tisser, mais les privilégiés doivent aussi cesser de casser la balance de l'humanité en surchargeant stupidement ses deux plateaux de leurs privilèges, comme ils l'ont toujours fait : à la Colonisation, à la Révolution Française, à la Révolution Soviétique, à Cuba, au Vietnam, et partout avec la Mondialisation sauvage de robotisation actuellement menée par une petite oligarchie planétaire d'hyper-riches...


Comme le syndicat abandonnant malgré lui des travailleurs critiques mais jamais solidaires, une transcendance exigerait aussi une cotisation cosmique de l'humanité. Acquise ou apportée, l'intelligence dit à l'homme que rien n'est inépuisable sans création et qu'il ne pourrait vouloir pousser comme l'herbe folle sans aucun respect. Une vraie transcendance serait plus rationnelle que l'image traditionnelle d'un Dieu resté trop éloigné ! Une participation à l'entretien d'une existence transcendantale déjà potentielle en l'homme lui-même devrait s'intégrer dans un instinct collectif de survie. S'il existe des voyageurs interstellaires, pourquoi une espèce prédatrice serait-elle préservée au-delà d'une "adolescence cosmique" tolérable ? L'être intelligent doit faire sienne une loi de survie qui lui dit qu'il ne pourrait lui-même fixer ses frontières, mais s'en remettre pour cela à une force transcendantale qu'il doit reconnaître tout en aspirant légitimement à la comprendre. Comme le jeune arrogant qui veut imposer sa loi, un homme obstiné sera ramené à la raison par une transcendance qui tient vraiment à lui. Il ne pourrait toujours vouloir recevoir sans apprendre à donner.

Qu'en serait-il alors de la justice ? Les déshérités sont en effet les premiers frappés face à des privilégiés mieux armés pour prendre d'assaut les meilleures places en toutes circonstances. Mais une transcendance qui s'adresse à l'espèce entière attendrait des plus forts le même respect cosmique dans cette sous-traitance d'un ordre terrestre qu'ils se sont par la force octroyée, mais qui relève d'une responsabilité collective. Elle ne se laisserait donc pas déchirer en intervenant entre les privilégiés et les déshérités d'une espèce qui ne deviendra séduisante qu'en prenant collectivement conscience par son autotranscendance. Si l'intelligence finissait par l'emporter, la bête humaine mettra au monde un homme capable de transcendance, et les comptes de chacun seraient alors apurés, celui du privilégié venant seulement en dernier.


Artiste, profane ou savant, un champion ne peut que gagner un trésor à partager, fruit d'une découverte dont les conséquences n'apparaîtront qu'après une longue pratique, comme ce fut toujours le cas (la notion de droit, l'avion, l'idée républicaine, l'atome, la notion de socialisme, la TV...). Mais ce retard de la conscience sur le savoir (pesanteur cosmique) est accentué par la prédation. Pressé de recevoir son trophée, le champion souvent singe savant évite en effet les gradins des déshérités pour ramener le trésor qu'il a conquis à un parterre de privilégiés qui le convertissent aussitôt en armes de prédation. Une espèce intelligente doit donc savoir qu'aucun de ses champions ne franchira "le seuil critique de la survie cosmique" si elle ne séduit pas une transcendance potentiellement existante : des cols aussi difficiles ne pourraient avoir été reconnus sans être depuis entretenus et gardés. Si les lois de l'évolution peuvent gérer une vie encore primitive dans chaque système stellaire, la neutralisation de tout porteur de bombes au passage de la frontière interstellaire serait encore bien mieux contrôlée qu'à l'entrée dans nos avions modernes, comme le confirmerait le silence cosmique.

Les responsables des malheurs des Haïtiens sont bien connus : Haïti, ancienne Hispaniola, escale avant l'Amérique, peuplée alors par plus d'un million d'habitants exterminés après le passage apocalyptique de Colomb, repeuplée par des esclaves venus d'Afrique, rançonnée par une France esclavagiste, tenue sous embargo pendant un siècle pour avoir voulu se libérer, comme Cuba actuellement. Comment se relever après un tel acharnement de prédateurs ? Les malheurs actuels de l'île seraient déjà moindres sans une misère qui révèle l'inhumanité d'un capitalisme de prédation planétaire et d'une colonisation poursuivie avec la mondialisation. La situation en Haïti, tout comme demain peut-être celle d'une île de la Réunion déjà surpeuplée et de plus en plus fragilisée, et celle de bien d'autres régions du monde encore plus en danger... est à l'image de la lente agonie qui attend une espèce livrée à la prédation capitaliste. En misant sur l'absence de transcendance, l'humanité fait un pari stupide : si elle se trompe, elle est condamnée à disparaître en préparant elle-même sa propre autodestruction.


Le Silence Cosmique exclut rappelons-le toute menace incontrôlée de prédateurs cosmiques, mais pas l'existence de voyageurs bienveillants que l'homme ne pourrait vouloir fréquenter sans se désarmer. Son attitude est celle d'un prédateur qui parie sur une place de superprédateur à saisir dans un univers dont il deviendrait alors le maître. C'est un choix stupide de roulette russe pour l'espèce.

En route vers une exoplanète portant a priori une espèce parvenue au niveau de l'humanité vers l'an 1000, l'homme aurait tout le temps de réfléchir pendant le voyage (~500 ans ?) : Pourrait-il rompre un Silence Cosmique qui lui annonce que des voyageurs faisant voeu de silence peuvent exister malgré l'absence de traces ? Cette loi de silence cosmique qu'ils auraient alors adoptée, sinon instituée, ne pourrait être rompue impûnément par personne, et un sage voyageur se tairait donc en restant à distance des autochtones encore enfermés qu'il viendrait à découvrir. Il ne se mêlerait à eux que par le moyen d'artifices (robots furtifs, "miracles et apparitions", ovnis, voix, télépathie?...), en vue d'étudier leurs moeurs et leurs langues pour les amener à miser sur son existence dans une forme d'approche cosmique amoureuse. Un voyageur de transcendance n'appellera jamais personne à la communion sans avoir été sollicité : la réalité même de son existence devra rester pour chaque espèce un pari, un choix de chasseur (être ou bête) préparé à découvrir un dernier invité qui le transcendera en sagesse et qu'il respecte déjà par une place réservée à sa table : un pari cosmique sur l'existence d'une "transcendance" au moins potentielle dont on ne peut que ménager la bienveillance par un accueil tout aussi bienveillant déjà offert à ses propres semblables, et qui commande à l'humanité de se montrer discrète et désarmée face à un Cosmos qu'elle ne pourrait en aucun cas vouloir défier.

Une rencontre interstellaire imposée est un inceste cosmique. La colonisation l'a démontré, et Haïti en est un triste exemple : des contacts entre des civilisations aussi différentes sont néfastes et dégradants pour les moins avancées. L'homme commettrait ainsi un crime d'inceste jamais commis par des voyageurs, comme l'atteste le silence cosmique.



La survie de l'humanité dépend de ce choix de respect cosmique : des espèces trop avancées par rapport à d'autres doivent rester dans l'ombre, comme des enfants d'âges trop différents qui ne pourraient jouer ensemble. Mais l'humanité s'engagera-t-elle à respecter les espèces extraterrestres moins avancées pour pouvoir séduire d'autres plus avancées : un respect naturel entre des semblables au moins potentiels. Le silence cosmique s'explique par cette communion attendue entre le plus fort et le plus faible. Tout candidat à un premier voyage doit déjà accomplir ce geste de paix et d'allégeance envers tout voyageur prêt à l'accueillir comme son semblable. En attendant patiemment et en silence l'éveil de l'homme à l'intelligence, un tel voyageur serait pourtant déjà bien séduisant et mériterait d'être remercié pour avoir épargné l'espèce d'une prédation cosmique bien pire que celle laissée dans le sillage de Christophe Colomb.

Les armes de l'homme ne révèlent pas ce choix de séduction cosmique. Un capitalisme de prédation poursuivi par la Mondialisation conduit l'homme à profiter de la faiblesse de ses propres semblables pour en faire des proies encore plus vulnérables. L'accès à l'espace interstellaire ne serait pour lui qu'une extension de son champ de prédation. Le capitalisme empêche l'homme de faire ce pas décisif de paix prouvant à un Cosmos Intelligent qu'il respecterait ses semblables en sortant de son système. Il montre au contraire un poing menaçant de prédateur à la recherche de proies : Le capitalisme met l'humanité en danger d'autodestruction.


Le silence cosmique rassure l'homme en lui rappelant que "si le ciel peut lui tomber sur la tête", tout Mal venant du cosmos lui a été jusqu'ici épargné. Les chemins de l'ordre étant plus difficiles à prendre que ceux du désordre, cet ordre naturel est déjà troublant. La nature aurait donc acquis une intelligence dont l'homme ferait bien de s'en inspirer, et la théorie de l'évolution démontre sa persévérance à ne retenir que les espèces les mieux adaptées à la survie. L'homme ne survivra qu'en apprenant à coopérer avec la nature au lieu de vouloir la dompter, et il n'y aura pas de salut individuel tel que le prône planétairement un capitalisme de prédation autodestructeur. Née naturellement ou non, l'humanité doit apprendre en s'anoblissant qu'elle n'est qu'en gestation chez une mère nature qu'elle ne pourrait indéfiniment épuiser : une mère qui, suivant une loi bien connue, devra dans la douleur l'expulser le moment venu...

- Soit par une renaissance associant cette fois tous les hommes en communion,


- Soit par un avortement apocalyptique de l'espèce tout entière.

Science et religion se sont séparés à propos d'un débat autour d'une bouteille cosmique : une religion optimiste soutenant que la bouteille était à l'origine au moins à moitié pleine, face à une science prudente affirmant au contraire qu'elle n'était au mieux qu'à moitié vide. Leurs chemins pourraient demain s'unir dans une transcendance qui annoncerait que notre bouteille est un bateau également rempli de matière et de pensée. Un bateau qui sèmerait toujours un peu de son intelligence en vue d'une future moisson : une pensée ainsi enrichie au cours d'une longue croissance et récoltée par un équipage qui la reconnaîtrait dans la conscience d'une nouvelle humanité enfin rassemblée. Naturel ou non, l'ordre universel garanti par le silence cosmique est un trésor que l'homme doit préserver, en déclarant préalablement son allégeance à tout messager potentiel porteur de cette Bonne Nouvelle : "L'espace interstellaire est libre de tout prédateur et prêt pour la renaissance d'une nouvelle humanité !" L'homme doit dès lors la mettre au monde afin qu'elle se prépare elle aussi à faire respecter le silence cosmique en allant annoncer à son tour la Bonne Nouvelle à toute espèce qui se préparerait, comme la nôtre, à entreprendre son premier voyage interstellaire.

Des messagers de paix attendraient déjà l'homme à ce rendez-vous cosmique, prêts à l'aider dans une renaissance de l'humanité. Mais prêts aussi à l'abandonner à son sort tragique si elle refusait à vouloir séduire en s'anoblissant. Le milieu interstellaire doit rester un espace interdit à toute malveillance. L'allégeance ne sera pas imposée par la force : la main extraterrestre ne retiendra pas une main humaine qui se dérobe, mais seulement celle d'une espèce qui se donne franchement.

Une greffe gigogne "en poupées russes" :

Des êtres trop dissemblables ne pouvant cohabiter en paix, un monde cohérent ne peut les faire vivre ensemble. En rencontrant l'autre, l'être intelligent doit aussi accepter sans négocier de le traiter vraiment comme son semblable. Cette évidence était carrément niée par l'homme jusqu'à récemment, et elle n'est encore aujourd'hui acceptée que dans les mots...

Une façon cosmique de faire : Dans sa cale terrestre, le navire-école de la transcendance prépare l'enfantement d'un créateur. Un autodidacte cosmique issu de la prédation et appelé à se former en suivant les modèles laissés là par un Maître de transcendance logé plus haut, un être invisible et silencieux qu'un petit prédateur ne rencontrera jamais. Seul dans sa cale, il ne pourrait en effet prétendre accéder qu'au premier pont ou l'attendent sans doute d'autres créateurs déjà sortis de leurs cales et bien décidés à lui en interdire l'accès tant qu'il n'aura pas suffisamment grandi. Comment passer enfin dans la cour des grands ? Il serait vain de vouloir y accéder par la force comme le pousse tout naturellement à le faire son instinct de prédateur. Le Maître ne lui parle jamais que par sa façon de faire exprimée dans des oeuvres sans doute laissées là à dessein, des modèles qu'il ne peut que reprendre pour y découvrir parfois des réponses à ses questions. Nulle obligation de tout recopier : un vrai créateur se doit de faire selon sa propre façon de faire, et le petit prédateur a longtemps vainement essayé d'accéder ainsi au premier pont. Mais il est souvent tenté de casser tous les modèles qui lui sont proposés au lieu de se contenter de les refaire sans les détruire. L'autodidacte cosmique devra finalement découvrir avant d'avoir tout détruit que la porte d'accès au premier pont ne s'ouvrira que lorsque sa propre façon de faire reflètera dans une parfaite communion la bonne façon de faire : un modèle gigogne de création allant vers une perfection toujours plus grande où il n'est pas interdit de dépasser le Maître par certains détours dans sa façon de faire. Sous réserve toutefois d'assurer sa survie par des passages obligés sur une piste de transcendance un peu effacée pour accéder déjà au premier pont de création. Une piste que l'humanité pourrait demain rénover en renonçant à la prédation, avec l'aide d'autres semblables stellaires déjà confirmés dans le voyage.

Un renoncement à la prédation conforme à l'expérience cosmique d'un Maître ayant fait voeu d'invisibilité et de silence serait un de ces passages obligés pour l'humanité, dans une transcendance cosmique compatible avec la religion, la science, le progrès, et bien d'autres valeurs qui lui sont chères. En communion sur les traces de la transcendance, les hommes construiraient ainsi leur poupée russe virtuelle (digitalisée) pour aller à la rencontre d'autres stellaires et la réalisation d'autres projets cosmiques...

Tous les éléments sont déjà en place dans l'univers pour valider ce modèle gigogne de greffe cosmique. Si aucune transcendance n'existait, l'homme devrait alors en faire naître une, ne serait-ce que pour empêcher la venue de bien plus grands prédateurs cosmiques potentiellement prêts à naître, déjà avec l'homme lui-même. Cette seule évidence rend probable l'existence d'une transcendance, mais un pari cosmique reflétant un choix incontestable de paix restera sans doute toujours exigé de l'être intelligent.

Voir la suite : Le malentendu cosmique de Fermi
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mercredi 4 novembre 2009

Le malentendu cosmique de Fermi


Ariste : Un homme-enfant rêve de battre le plus fort alors que
le seul choix rationnel est celui de Pascal : Article le + récent de l'auteur  sur ce thème ici 

Le Paradoxe ou pari fou de Fermi : un simple malentendu ?

Notre seule galaxie compte entre 100 et 400 milliards d'étoiles, et avec une moyenne de 4 planètes par étoile (8 pour le Soleil), la seule Voie Lactée aurait ~800 milliards de planètes. A raison d'une planète habitable sur 10.000 ou plus, notre galaxie à elle seule compterait encore des millions de foyers où la vie aurait pu naître. Il y a probablement plus de 100 milliards de galaxies dans l'univers.


Devant ces chiffres astronomiques, le savant et prix nobel de physique italien Enrico Fermi s'était étonné de l'absence de traces extraterrestres sur notre planète et dans le système solaire. Il apparaît en effet peu vraisemblable que la vie n'ait pu naître que sur notre planète, dans une galaxie qui contient déjà des étoiles plus âgées que le Soleil de milliards d'années. Des civilisations plus avancées de nomades interstellaires l'auraient "colonisée" en quelques dizaines de millions d'années, pensait Fermi, un temps insignifiant vu l'âge de l'univers (~13,6 milliards d'années). Pourtant, on ne rencontre pas d'extraterrestres sur Terre. Mais où sont-ils donc ?

Tel est le "Paradoxe", ou plutôt le Malentendu Cosmique de Fermi. Ce constat d'un Silence Cosmique bien réel n'a en effet rien de paradoxal, comme il n'est pas paradoxal que le citoyen ordinaire ne cotoie pas l'oligarque : ils ne fréquentent pas le même milieu, n'ont pas les mêmes sujets d'intérêt... Pourtant, l'oligarque existe ! Le silence cosmique n'autorise que 2 hypothèses : des visiteurs capables de voyages n'existent pas, ou ils ne tiennent pas à nous cotoyer, tout comme les oligarques pour le plus grand nombre. La discrétion est toujours une attitude de réserve face à des valeurs différentes chez l'autre. Si la discrétion de l'oligarchie est cohérente avec des valeurs basées sur la force, celle de voyageurs invincibles le seraient sur d'autres valeurs.

Mais malgré ces données et avec une foi de prédateur sûr de lui, l'homme fait ce pari fou qu'il ne ferait jamais dans aucun autre domaine (économie, statistiques, défense, science...) : comme le joueur de tiercé misant sur un cheval non engagé dans la course, il exclue l'hypothèse que des nomades plus avancés de milliers d'années pourraient définitivement échapper à sa science en ne faisant jamais que maintenir cette avance. Ils ne pourraient manifestement se dévoiler que s'ils étaient séduits. Cette foi de l'homme dans sa science n'a donc rien de rationnel.

Une évidence occultée par le Paradoxe de Fermi : seuls des prédateurs débarqueraient au milieu d'une humanité prédatrice. Avec une foi toute religieuse, Fermi s'attendait naïvement à trouver des traces de prédation cosmique dans notre Système Solaire, comme celles laissées par les barbares de la colonisation terrestre. Cette absence de traces n'exclue pas en effet l'existence de voyageurs "civilisés" n'en laissant aucune en restant dans l'ombre face à toute vie moins avancée : un comportement respectueux d'observateurs responsables et bienveillants qu'il faudrait prendre pour modèle. Les données objectives (population stellaire, silence cosmique propice, distances considérables, absence de traces...) sont cohérentes avec l'existence de tels nomades. Une éthique cosmique rationnelle voudrait de plus qu'ils n'auraient pu survivre en tant que prédateurs et qu'ils devraient précisément rester discrets envers les moins avancés, ce qu'aurait déjà dû faire l'homme dans ses contacts avec les moins avancés exterminés ou colonisés. Pourquoi vouloir "retrouver ses clés cosmiques perdues sous le seul lampadaire" éclairé par un homme obstiné dans son comportement suicidaire de prédateur ?

Le Paradoxe de Fermi est donc au mieux un malentendu. Mais à côté d'autres crimes dont la dénonciation conforte l'anticommunisme de l'idéologie dominante (Shoah, Goulag soviétique, Khmers Rouges...), Fermi le conforte aussi en maintenant un homme prédateur au centre de tout, conformément à l'individualisme capitaliste. Une trop longue addiction à la prédation écarte l'humanité de l'hypothèse cosmique la plus probable : l'existence de voyageurs interstellaires bienveillants et respectueux d'un silence cosmique invitant chacun à faire de même pour se prouver une mutuelle bienveillance.

Une stratégie de séduction cosmique est donc toute trouvée pour toute espèce qui voudrait leur plaire : des voyageurs ne pouvant être que bienveillants et discrets, la violence de l'homme est une maladie infantile qu'il doit guérir avant tout contact.


Des hôtes vraiment souhaités ont déjà leur place déjà réservée, nous rappelle le silence cosmique. De tels hôtes resteront par conséquent dans l'ombre tant que l'humanité ne s'apprêtera pas vraiment à les accueillir. Alors qu'un homme prédateur négocierait avec tout prédateur cosmique sur le commerce, la science, la philosophie..., il n'y aurait rien à négocier avec des hôtes bienveillants qui l'invitent à sortir du monde animal avant tout contact ! Le débat sur la présence ou non de voyageurs est aussi inapproprié que celui des chrétiens sur le sexe des anges devant Constantinople assiégée : un débat tout aussi futile, alors que des "assaillants extraterrestres ne seront conquis et prêts à se rendre" que par une bienveillance terrestre indiscutablement démontrée envers la nature et envers nos semblables. Le langage d'un homme diplomate voulant seulement conclure provisoirement ou prolonger une guerre de l'espèce contre la vie (von Clausewitz) est pour eux irrecevable. Rechercherait-on un compromis avec la Mafia sans appartenir soi-même à une autre Mafia ? On la réduit, ou on s'en protège en attendant de mieux faire ! Des voyageurs bienveillants voudraient aussi mieux faire avec une humanité résolument engagée sur le chemin de la conscience cosmique. Mais une espèce restée inconsciente ne peut comme la bête comprendre que le langage des faits : celui d'un silence cosmique sans compromis annonçant qu'elle est sous une protection intelligente qu'elle doit reconnaître.


Le Silence Cosmique annonce une Transcendance au moins potentielle (Etre, civilisation...) naturelle ou non, que l'homme lui-même peut d'ailleurs faire naître s'il est comme il le croit jusqu'ici l'être le plus avancé dans l'univers. De quoi parle-t-on ? D'une Transcendance Cosmique, de Dieu traduiraient aussitôt les croyants, en accord toutefois avec tous les hommes pour un pari cosmique "a minima" de foi dans l'avenir, c'est-à-dire dans l'existence au moins potentielle d'une espèce plus avancée de quelques milliers d'années et capable de voyages interstellaires. Au Casino Cosmique, l'humanité pourrait ainsi miser petit pour s'enrichir au-delà de toute espérance. "Sire, je n'ai pas besoin de l'hypothèse de Dieu" pourrait répéter Laplace à Napoléon ! Et comment dès lors ne pas saluer d'avance la réussite de voyageurs qui auraient déjà fait ce que l'homme devrait raisonnablement faire ? Partant vaincu d'avance, le silence cosmique lui annonce d'ores et déjà que seuls des vainqueurs bienveillants pourraient venir et que la frontière extraterrestre n'a donc pas à être fortifiée, mais sereinement préparée pour leur accueil. Parions donc sur eux et avec eux plutôt que sur un homme superprédateur cosmique !

Des voyageurs interstellaires voués au silence auraient déjà fait plus de la moitié d'un chemin de paix terrestre en misant sur un homme assez intelligent pour parier sur leur existence. Seule une humanité sortie du monde animal et devenue par là séduisante peut les libérer de leur Voeu de Silence. Une espèce devenue consciente de la grandeur de ce Silence ne peut que rechercher la communion, et l'humanité doit se préparer dans l'allégresse et la vigilance pour cette entrée dans un Monde de Paix, un monde sans prédateurs ni proies. Le grand ménage planétaire doit donc commencer, et comme pour tout banquet ou cérémonie officielle, la maisonnée terrestre doit nettoyer les lieux et s'apprêter pour une digne réception d'hôtes de marque alors séduits. Sans cette communion cosmique, la démence de l'espèce la conduira à son autodestruction, à travers des crises répétées (écologiques, sociales, guerrières, économiques...) qui ne sont que des métastases de plus en plus nombreuses d'un cancer déjà bien avancé.


Un saut attendu de l'homme dans un univers transcendantal

Avec un individu potentiellement digitalisable déjà annoncé par la science, une humanité acquise à la sagesse ne serait plus appelée à disparaître : métamorphose artificielle d'un homme allant vers la perfection en vue d'une communion cosmique (mariage de cerveaux). Sorti du Big-Bang, l'espèce ferait ainsi un autre saut de transcendance vers un monde de nomades prêt à l'accueillir ou à édifier par elle-même si elle est la plus avancée : un objectif plus noble que celui d'une oligarchie de perfection dans le Mal qui se prépare à naître. C'est un pari cosmique dont voici des atouts pour gagner :

1 - Un doute cosmique irréductible : La vie peut être répandue dans l'univers, mais notre espèce peut ausi être la plus avancée, ou la seule. Ce doute imposé par un Silence qui l'invite à se dépasser est un cadeau naturel, ou une grâce extraterrestre.

2 - Un modèle de protection cosmique : Sans la frontière du silence cosmique, des prédateurs s'extermineraient mutuellement en accédant au voyage interstellaire : les premiers à s'évader auraient en effet une avance insurmontable sur leurs voisins encore planétairement enfermés si un Silence complice ne les invitait pas à imposer "un impérialisme discret" de sagesse plutôt qu'une colonisation. Sous réserve cependant d'une égale allégeance envers d'éventuels précurseurs invisibles et silencieux qui pourraient malgré tout exister ! Ce doute nourri par les aînés sur leur existence incitera les candidats au voyage à faire eux aussi ce pari intelligent de respect de la vie. Si ce modèle de protection universelle de l'intelligence n'est pas un cadeau naturel, c'est alors une grâce extraterrestre.

3 - Un modèle de respect cosmique : Les sociologues déplorent l'absence d'une approche discrète et réservée de respect des "civilisés" envers des semblables primitifs, ou même envers la faune. Un silence cosmique confirmant ce respect des voyageurs envers des sédentaires appelés à devenir des semblables est cohérent avec leur condamnation de la prédation des déshérités par leurs semblables privilégiés. Si ce respect cosmique n'est pas un cadeau naturel, c'est une grâce extraterrestre.

4 - Un appel à la communion cosmique : Face à un capitalisme planétaire prêt à tout en s'acharnant à détruire un communisme même exangue jusqu'à la dernière pierre (Cuba !), des voyageurs seraient aussi prêts à imposer leur modèle de bienveillance dans leur espace maîtrisé : une réserve universelle de transcendance ne serait pas moins préservée qu'un espace de prédation capitaliste ! Un homme artificiel capable de partage de biens spirituels pourrait donc s'y aménager une entrée : à condition de ne pas faire comme " Ali Baba " que la découverte d'un trésor transforme aussitôt en prédateur. Plutôt que quarante voleurs, une version plus morale de ce conte philosophique pourrrait mettre en scène quarante grands sages voulant éprouver la sagesse d'Ali Baba. Voulu ou non, le silence cosmique est un défi à la sagesse et à l'intelligence de l'homme, un trésor d'un patrimoine universel qui serait préservé par des voyageurs intelligents. A la frontière extraterrestre, la formule "Sésame ouvre-toi" devient dans cette hypothèse "Entrée Interdite aux Prédateurs" ! Si ce modèle de monde sans prédateurs ni proies n'est pas un cadeau naturel, c'est une grâce extraterrestre.

Grâces ou cadeaux de la nature, ce choix relève de la conviction de chacun, d'une façon à soi de reconnaître cette transcendance en puissance que représente déjà l'homme. Si tous les hommes ne pensent pas être nés d'une perfection, tous devraient s'accorder pour aller vers elle. Mais ces Biens doivent être cultivés en communion pour sortir d'un monde qui dénature tout par une culture délibérée de l'égoïsme. Face à une présence de traces de prédation terrestre aussi bien qu'à une absence de traces de prédation cosmique pourtant propice à la transcendance, le bûcheron Ali Baba devient voleur prédateur et le savant Fermi grand prédateur-fossoyeur à Hiroshima ! Aucun gardien du silence cosmique ne se laissera séduire en libérant de l'enfermement planétaire des êtres aussi dangereux pour la vie toute entière. L'homme restera en prison tant qu'il n'aura pas renoncé à la prédation, et cette prison elle-même ne sera pas indéfiniment protégée pour une vie durable.

Une "dérive de transcendance"

Ces Dons ou Grâces dessinent un puzzle virtuel de plaques de conscience épousant les contours d'une insertion de l'espèce dans un cosmos intelligent, comme les côtes de l'Afrique épousaient celles de l'Amérique pour "Wegener et la dérive des continents". Ce puzzle révèle une "plaque humaine" larguée d'un continent de conscience cosmique, "une arche de survie" assurant protection et respect à une intelligence semée en vue d'un retour vers une Transcendance ainsi renouvelée. La vie restant un pari, un privilégié intelligent imposerait-il encore à l'espèce son modèle de prédation devant ce dessein cosmique ? Il est appelé à s'investir à sa manière dans ce choix de non-violence où celui qui refuse de choisir se condamne. L'homme doit apprendre par sa transcendance que tout ne peut pas être acheté : Les conditions de sa survie ne sont pas négociables.

(Shakespeare et la transcendance : Une blague entendue récemment annonçait une vérité : tout est contestable. Il s'agissait d'un parfait sosie de Shakespeare né de même nom, même jour, même vie et expérience... qui aurait été le vrai génie ! La transcendance serait-elle (ou habiterait-elle) la face cachée de l'univers, sa masse invisible (~85% du total d'après la science) ? L'iceberg a aussi deux faces, l'une visible par les hommes et l'autre (~90%) par les poissons. "Le Silence Eternel des espaces infinis m'effraie" disait Pascal qui vivait dans une société qui ne pouvait comprendre la grandeur véritablement cosmique de ce Silence, un Pascal qui resterait effrayé devant un Mal que l'homme nourrit avec encore plus d'acharnement actuellement.

Transcendance ou miroir de conscience : L'homme parie sur la solitude d'un être ne visant qu'à l'expansion interstellaire de son entreprise de prédation - BusinessAsUsual.Universe. Son pari gagné ou perdu, un enfer l'attend :

- Pari gagné : un enfer édifié par un homme seul à qui incomberait la gestion d'un univers sans transcendance, peuplé de prédateurs en herbe issus ou non de sa propre lignée. Il apprendrait alors un peu tard qu'il aurait dû miser sur une place de premier grand voyageur respectueux du Silence Cosmique.

- Pari perdu : un enfer dû à une obstination le conduisant à son autodestruction sous les yeux d'une transcendance qu'il n'aura pas reconnue et qui n'interviendra donc jamais.

L'arbuste et l'enfant : Les aînés savaient dire avec tendresse que les chemins qui mènent à l'ordre sont plus difficiles à prendre que ceux du désordre, mais que l'ordre et la beauté du monde révèlaient que le Bien a toujours triomphé d'un Mal prêt à renaître. Avec des images et des mots démodés, une de leurs leçons de morale comparait l'enfant et l'arbuste : ils devaient pousser droit en se laissant guider par la sagesse du planteur plutôt que par la folie du vent afin d'apprendre à ne pas gêner les autres, comme une pièce de puzzle dans une forêt de semblables depuis longtemps plantée. L'école de la vie enseigne aussi de jouer dans sa cour avant d'entrer dans celle des grands !


L'humanité ne trouvera pas sa place en poussant comme le veut le vent de la prédation. Une liberté chèrement payée lui a jusqu'ici permis de commencer un puzzle terrestre destiné à s'inscrire dans un autre plus grand. Mais les contours du premier doivent être précisément taillés et ajustés pour s'intégrer dans l'autre. La partie serait autrement perdue alors que loin de la menacer, le silence cosmique l'invite dans la cour des grands: Un Cosmos vivant qui veut faire pousser une "forêt d'hommes-dieux" en communion cosmique, prêts à s'enrichir d'une intelligence qui se multiplie par le don et le partage, en vue de "l'accouchement d'une transcendance terrestre". Vivre seulement d'amour et d'eau fraiche dans une existence purement virtuelle ? Non, ...d'amour et de la découverte d'un Cosmos vivant conduisant à une perfection. Cette invitation à la transcendance est la prière d'un Planteur Extraterrestre pour lequel l'échec de l'humanité (l'avortement cosmique de sa transcendance) serait aussi le sien.

Pile je gagne, face nous gagnons : L'homme peut faire un pari cosmique gagnant. Seul ou non, il a en effet intérêt à parier sur la Grandeur du silence cosmique par un investissement réel dans la non-violence. S'il est seul, il aura la chance de pouvoir poser la première pierre d'un monde sans prédateurs ni proies en devenant Premier Grand Voyageur. Sinon, ce Monde de Transcendance Cosmique est déjà prêt à l'accueillir.

Une évidence cosmique s'impose : seuls des prédateurs rompraient le silence cosmique face à une humanité prédatrice et sans charme. Cette évidence jusqu'ici ignorée en dit long sur le conditionnement idéologique de notre civilisation. "Les vessies deviennent il est vrai des lanternes" (11/09/01, ADM de Saddam, assassinat de Kennedy, Golfe du Tonkin, Baie des Cochons...), et la vérité sur le silence cosmique est inaudible dans un monde qui poursuit une prédation assourdissante derrière des paravents de démocratie et de liberté, les déshérités ne rêvant à rien d'autre qu'à devenir les plus forts. C'est un lavage de cerveau planétaire, une production de propagande auprès de laquelle l'ex-production communiste fait figure d'artisanat préhistorique. Les bribes de vérités jetées parfois en pâture ne sont elles-mêmes que l'expression d'une vieille ruse de guerre qui prêche un peu le vrai pour mieux tromper, comme en témoignent les traditionnelles moqueries sur la théorie du complot. Y a-t-il complot ou non ? Selon la formule du capital, tout marché dans un domaine quelconque (économie, guerre, mafia...) existe dès et tant qu'il y a une demande pour le soutenir. Si le complot n'existe pas déjà malgré un marché évident, c'est un miracle qu'il faudrait honorer. Pourquoi alors s'attendre à un autre miracle en tournant en dérision ceux qui le croient déjà là ? Sauf s'il est lui-même marchand de mauvaises graines, le paysan ne sauve pas son champ en refusant de voir les mauvaises herbes en progression tout autour ! Une musique qui parle déjà mieux que leurs mots ne peut dire à tout homme intelligent qu'une chose : toute dérision entretenue sur la "théorie du complot" est une ruse vieille comme le monde dans une stratégie d'embuscades et de complots nés ou à naître menée par de grands prédateurs bien présents dans l'ombre.

La décentralisation cosmique de l'homme exige son renoncement à une philosophie de l'égoïsme entretenue dans l'espèce par les plus forts. L'homme doit sortir du centre de l'univers en sortant de son ego, un Saut de Transcendance révolutionnaire qui doit refuser toute culpabilisation individuelle, y compris celle des grands privilégiés qui sont eux aussi victimes d'une commune inconscience. Les responsabilités ne peuvent être punies par des semblables juges et parties qui n'ont que le droit de se protéger, et la peine de mort qui existe encore dans de nombreux pays est à ce titre une honte pour l'homme. Un Tribunal Extraterrestre impartial qui aurait laissé à chacun le temps de renoncer consciemment à la prédation devrait pouvoir juger ces responsabilités. Privilégiés et déshérités auraient alors beaucoup à partager pour accéder ensemble à la Transcendance.

L'humanité ne survivra pas derrière un mur d'assourdissement qui l'empêche d'écouter le silence cosmique. Si elle refusait de prendre un flambeau de transcendance qui lui est tendu, l'univers est sans doute assez peuplé pour que d'autres espèces fassent preuve de moins de stupidité pour perpétuer l'Intelligence Cosmique. Le choix qui s'offre aujourd'hui à elle est un choix de Bienveillance ou de Malveillance Cosmique. Si elle persiste comme jusqu'ici à choisir la Malveillance, elle n'aura alors aucune Bienveillance à attendre ! Comme la frivole Marquise de la chanson de Brassens, elle peut bien sûr chanter : "...Peut-être que je serai vieille, répond Marquise. Cependant, j'ai vingt-six ans, mon vieux Corneille. Et je t'emmerde en attendant ! "


L'humanité n'aura pas le dernier mot. Une culture de l'égoïsme la porte à croire à une invulnérabilité cosmique où tout lui est dû. Mais elle n'a plus l'âge de croire au Père Noël. Si "la nature a horreur du vide", elle a surtout horreur de la laideur et du désordre si on en juge par la beauté et l'ordre qui règnent dans un univers où la science nous dit plutôt que le vide n'existe pas vraiment. La nature (ou toute forme de transcendance qu'elle aura pu prendre dans son évolution) n'accueillera pas "une transcendance humaine" qui ne voudra pas naître dans la paix.


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