Ariste : Un homme-enfant rêve de battre le plus fort alors que
le seul choix rationnel est celui de Pascal : Article le + récent de l'auteur sur ce thème ici
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L’apartheid cosmique est l’hypothèse d'une évolution discrètement contrôlée des espèces moins avancées par des civilisations de voyageurs interstellaires invisibles et silencieuses. Le Silence Cosmique lui-même rend leur existence plus que probable.
Les oligarques se cachent en effet déjà avec leurs privilèges dans des ghettos dorés, des cellules d'apartheid bien gardées. Ils ne cotoient pas les pauvres pour maintenir une paix malgré tout conflictuelle. Cet apartheid des plus forts injustifiable entre des semblables est plus répandu qu'on ne le dit. Sous des masques de démocraties, notre civilisation s'est construite suivant ce modèle, avec des cellules d'apartheid de plus en plus peuplées et dégradées en aval. Mais si les plus puissants se protègent ainsi face aux plus démunis, pourquoi des extraterrestres plus avancés ne le feraient-ils pas face à nous ? Ils devraient se montrer encore plus discrets dans un apartheid extraterrestre bienveillant et légitime exercé par des êtres qui ne seraient pas nos semblables.
On exclue l'existence de voyageurs en avançant le Paradoxe de Fermi, ou encore l'absence d'une ambassade cosmique à Washington ! C'est oublier que celle-ci serait assaillie d'emblée par des foules de pauvres, bien plus que celles de l'Ouest derrière l'ex Rideau de Fer. Les faveurs attendues conduiraient à des affrontements, si bien que c'est la visite de voyageurs bienveillants qui serait un paradoxe, leur absence n'excluant que les malveillants. Sachant les conséquences de leur débarquement, les bienveillants nous observeraient de loin ou nous aborderaient masqués ! Depuis la mort de Fermi, des générations de chercheurs discutent encore autour de ce faux paradoxe qui brouille le débat sur le Silence Cosmique au lieu de l'éclairer (Le malentendu de Fermi). La conclusion du savant était trop hâtive, mais il est vrai qu'il devait mourir peu après sans avoir pu vraiment s'expliquer.
Plus encore que les grands privilégiés terrestres, des voyageurs extraterrestres bienveillants se cacheraient donc derrière un véritable rideau de fer cosmique qui existe d'ailleurs bien : Un Mur de Silence Cosmique Providentiel. Nous ne pourrons les détecter tant que nous ne serons pas nous-mêmes sortis de la prédation pour devenir des voyageurs interstellaires pacifiques, un pas infranchissable sans leur accord. L'homme devrait en toute hypothèse faire la preuve de son allégeance envers des voyageurs potentiellement existants qui représenteraient déjà une forme de transcendance. Sans l'allégeance des espèces encore sédentaires, toute flamme d'intelligence qui aurait eu la chance de naître dans cet univers finirait en effet par s'éteindre dans des affrontements menant à la destruction des écosystèmes planétaires. C'est ce que l'humanité pourrait être en train de démontrer par sa violence !
Le Mur de Silence Cosmique peut seul empêcher cette destruction, dans une démarche s’apparentant à celle des Occidentaux dans le maintien de leur impérialisme planétaire sur le nucléaire. Un"'impérialisme extraterrestre bienveillant" ne procèderait lui aussi que d’un réflexe de précaution à long terme, d’un instinct cosmique de transcendance dont des voyageurs seraient porteurs. Des relations terrestres basées sur des rapports de force relativement équilibrés rendent tout contrôle par une superpuissance précaire et conflictuel. Mais il en irait autrement avec un contrôle interstellaire par des voyageurs extraterrestes qui viendraient d'une civilisation plus avancée de milliers d'années ou plus. A la vitesse de 1% de celle de la lumière, ils auraient déjà mis près de 500 ans pour venir de l’étoile la plus proche, et des milliers d’années pour d’autres étoiles du voisinage. L’avance transcendantale acquise par de tels voyageurs sur des civilisations encore sédentaires serait considérable. Elle exclurait donc des échanges conscients, ce qui conduirait à un apartheid cosmique obligé et pacifique, des prédateurs étant pour leur part exclus d'avance par le Silence Cosmique.
L’homme moderne s'est toujours montré violent envers ses semblables plus primitifs, une attitude traditionnelle de prédateur. Face à de tels écarts de développement, la sagesse commande en effet aux plus forts de laisser aux plus faibles l'inititiative d'une rencontre pacifique en toute conscience. Des êtres plus avancés s'imposent en effet par leur seule présence et ne pourraient pacifiquement cotoyer que ceux qui ont été préparés à les accueillir. Des visiteurs d'un apartheid de bienveillance auraient acquis cette sagesse et s'abstiendraient de nous donner tout signe trop évident de leur existence tant que nous ne l'aurions pas nous-mêmes fortement soupçonnée, sinon révélée, et tant que nous ne serions pas sur le point de maîtriser le transport interstellaire et la violence.
Face à une absence de menace extraterrestre, il appartient donc à l'homme de prendre l'initiative d'une rencontre pacifique en démontrant d'abord son respect envers des êtres potentiellement existants qui mériteraient déjà d'être considérés comme des modèles de développement à suivre, ne serait-ce que pour l'avoir laissé évoluer en paix. Mais de tels êtres auraient aussi pu intervenir de façon plus intime dans son évolution. Une intervention qui pourrait même avoir été à l’origine de son éveil à la conscience.
Des voyageurs aussi avancés n'auraient eu rien à craindre des hommes préhistoriques. Pourquoi alors auraient-ils pris le risque d'attendre plus longtemps avant d'intervenir dans leur évolution ? L’humanité a démontré qu’une espèce peut rapidement développer des capacités de destruction considérables après avoir atteint le stade industriel, et une intervention précoce réduirait de toute façon les risques et les coûts. La dérive croissante de prédation et de violence de l'humanité prouverait alors que cette intervention très précoce n'aurait pas été sans faille. Mais il en est de même de l'éducation des enfants par les parents. Un souci naturel de préserver l'intelligence universelle déjà acquise devrait néanmoins pousser des civilisations avancées à faire le choix d'élever discrètement des primates en vue de les rendre intelligents. Elles pourraient effectivement le faire comme on élève des enfants, multipliant ainsi les foyers d'intelligence dans une forme d'assurance pour la vie. La vie intelligente pourrait n’être qu’une forme de culture de l'excellence exigeant de ne pas trop laisser "les mauvaises herbes" envahir le champ avant d'intervenir. De même que l'homme choisit de cultiver son champ plutôt que de l'abandonner à la nature, un choix de promotion d'une espèce primitive à l'intelligence serait naturel de la part d'êtres très avancés. Ce serait une étape normale après l'élevage et l'agriculture : les arbres fruitiers peuvent bien pousser à l'état sauvage, mais ils donnent mieux quand ils sont cultivés et greffés !
Une homogénéité universelle pourrait rendre le monde de la pensée semblable à celui de la matière, où l'infiniment petit et l'infiniment grand se ressemblent beaucoup. La vie étant en jeu, des extraterrestres beaucoup plus avancés réagiraient-ils différemment de l’homme, comme on l’avance ? Que la vie soit née du hasard comme l'affirment certains, ou qu'elle ait été créée et guidée comme l'avancent ceux qui font l'autre pari, pourquoi faire preuve de négligence ? L’homme pourrait faire un pari cosmique rationnel : toute espèce intelligente cultiverait un instinct de survie face aux dangers potentiels qui la menacent, un instinct qui deviendrait ainsi une valeur commune à toutes les espèces. Celles qui l’auraient perdu seraient en voie de disparition comme l'humanité actuellement, ou déjà disparues, donc sans importance !
L'homme fait agressivement le pari d'être le meilleur chasseur de l'univers, mais le chasseur trop sûr de lui peut devenir proie. La science permet-elle à l'homme d'être aussi sûr de lui ? Une démonstration de pacifisme envers toute forme éventuelle de transcendance serait un pari moins risqué.
Plus encore que les grands privilégiés terrestres, des voyageurs extraterrestres bienveillants se cacheraient donc derrière un véritable rideau de fer cosmique qui existe d'ailleurs bien : Un Mur de Silence Cosmique Providentiel. Nous ne pourrons les détecter tant que nous ne serons pas nous-mêmes sortis de la prédation pour devenir des voyageurs interstellaires pacifiques, un pas infranchissable sans leur accord. L'homme devrait en toute hypothèse faire la preuve de son allégeance envers des voyageurs potentiellement existants qui représenteraient déjà une forme de transcendance. Sans l'allégeance des espèces encore sédentaires, toute flamme d'intelligence qui aurait eu la chance de naître dans cet univers finirait en effet par s'éteindre dans des affrontements menant à la destruction des écosystèmes planétaires. C'est ce que l'humanité pourrait être en train de démontrer par sa violence !
Le Mur de Silence Cosmique peut seul empêcher cette destruction, dans une démarche s’apparentant à celle des Occidentaux dans le maintien de leur impérialisme planétaire sur le nucléaire. Un"'impérialisme extraterrestre bienveillant" ne procèderait lui aussi que d’un réflexe de précaution à long terme, d’un instinct cosmique de transcendance dont des voyageurs seraient porteurs. Des relations terrestres basées sur des rapports de force relativement équilibrés rendent tout contrôle par une superpuissance précaire et conflictuel. Mais il en irait autrement avec un contrôle interstellaire par des voyageurs extraterrestes qui viendraient d'une civilisation plus avancée de milliers d'années ou plus. A la vitesse de 1% de celle de la lumière, ils auraient déjà mis près de 500 ans pour venir de l’étoile la plus proche, et des milliers d’années pour d’autres étoiles du voisinage. L’avance transcendantale acquise par de tels voyageurs sur des civilisations encore sédentaires serait considérable. Elle exclurait donc des échanges conscients, ce qui conduirait à un apartheid cosmique obligé et pacifique, des prédateurs étant pour leur part exclus d'avance par le Silence Cosmique.
L’homme moderne s'est toujours montré violent envers ses semblables plus primitifs, une attitude traditionnelle de prédateur. Face à de tels écarts de développement, la sagesse commande en effet aux plus forts de laisser aux plus faibles l'inititiative d'une rencontre pacifique en toute conscience. Des êtres plus avancés s'imposent en effet par leur seule présence et ne pourraient pacifiquement cotoyer que ceux qui ont été préparés à les accueillir. Des visiteurs d'un apartheid de bienveillance auraient acquis cette sagesse et s'abstiendraient de nous donner tout signe trop évident de leur existence tant que nous ne l'aurions pas nous-mêmes fortement soupçonnée, sinon révélée, et tant que nous ne serions pas sur le point de maîtriser le transport interstellaire et la violence.
Face à une absence de menace extraterrestre, il appartient donc à l'homme de prendre l'initiative d'une rencontre pacifique en démontrant d'abord son respect envers des êtres potentiellement existants qui mériteraient déjà d'être considérés comme des modèles de développement à suivre, ne serait-ce que pour l'avoir laissé évoluer en paix. Mais de tels êtres auraient aussi pu intervenir de façon plus intime dans son évolution. Une intervention qui pourrait même avoir été à l’origine de son éveil à la conscience.
Des voyageurs aussi avancés n'auraient eu rien à craindre des hommes préhistoriques. Pourquoi alors auraient-ils pris le risque d'attendre plus longtemps avant d'intervenir dans leur évolution ? L’humanité a démontré qu’une espèce peut rapidement développer des capacités de destruction considérables après avoir atteint le stade industriel, et une intervention précoce réduirait de toute façon les risques et les coûts. La dérive croissante de prédation et de violence de l'humanité prouverait alors que cette intervention très précoce n'aurait pas été sans faille. Mais il en est de même de l'éducation des enfants par les parents. Un souci naturel de préserver l'intelligence universelle déjà acquise devrait néanmoins pousser des civilisations avancées à faire le choix d'élever discrètement des primates en vue de les rendre intelligents. Elles pourraient effectivement le faire comme on élève des enfants, multipliant ainsi les foyers d'intelligence dans une forme d'assurance pour la vie. La vie intelligente pourrait n’être qu’une forme de culture de l'excellence exigeant de ne pas trop laisser "les mauvaises herbes" envahir le champ avant d'intervenir. De même que l'homme choisit de cultiver son champ plutôt que de l'abandonner à la nature, un choix de promotion d'une espèce primitive à l'intelligence serait naturel de la part d'êtres très avancés. Ce serait une étape normale après l'élevage et l'agriculture : les arbres fruitiers peuvent bien pousser à l'état sauvage, mais ils donnent mieux quand ils sont cultivés et greffés !
Une homogénéité universelle pourrait rendre le monde de la pensée semblable à celui de la matière, où l'infiniment petit et l'infiniment grand se ressemblent beaucoup. La vie étant en jeu, des extraterrestres beaucoup plus avancés réagiraient-ils différemment de l’homme, comme on l’avance ? Que la vie soit née du hasard comme l'affirment certains, ou qu'elle ait été créée et guidée comme l'avancent ceux qui font l'autre pari, pourquoi faire preuve de négligence ? L’homme pourrait faire un pari cosmique rationnel : toute espèce intelligente cultiverait un instinct de survie face aux dangers potentiels qui la menacent, un instinct qui deviendrait ainsi une valeur commune à toutes les espèces. Celles qui l’auraient perdu seraient en voie de disparition comme l'humanité actuellement, ou déjà disparues, donc sans importance !
L'homme fait agressivement le pari d'être le meilleur chasseur de l'univers, mais le chasseur trop sûr de lui peut devenir proie. La science permet-elle à l'homme d'être aussi sûr de lui ? Une démonstration de pacifisme envers toute forme éventuelle de transcendance serait un pari moins risqué.
Nul n'est censé ignorer la loi cosmique !
Terrestre ou extraterrestre, un impérialisme ne voudra jamais se charger de l’ensemble du maintien de l’ordre. Il comptera sur ses composantes pour le maintien local d'un ordre globalement établi : Rome comptait déjà sur ses provinces, et tout impérialisme exigera de ceux de son allégeance de compter sur leurs propres forces pour assurer l'ordre intérieur, ce qui exclut une allégeance durablement imposée par la force. L'allégeance cosmique ne peut être que le fruit d'une conviction profonde de l'intérêt général face à une menace de mort par Apocalypse et d'un souci universel de préserver la vie !
Cette responsabilité locale est tout naturellement déléguée aux puissances secondaires, et tel serait le cas de l’espèce humaine s’il s’avère un jour qu’il existe des espèces plus avancées, ou que Dieu lui-même existe. Un imérialisme ne peut durablement tolérer un désordre local qui le menace toujours à terme. Cette tacite délégation de responsabilité pour le maintien de l'ordre cosmique local devrait déjà alerter les plus forts de l'espèce humaine. Le bon sens dit que l'existence potentielle d'un impérialisme cosmique imposerait un contrat cosmique tacite qu'une absence apparente de gendarme extraterrestre ne rendrait pas caduque. L'écosystème terrestre serait ainsi laissé aux plus forts en "sous-traitance". Ils assumeraient implicitement une responsabilité première tant qu'ils maintiendraient les plus faibles de leurs semblables sous tutelle. Dans la mesure où ils seraient jugés conscients, toute instance supérieure pourrait déjà leur en demander des comptes de gestion. Aucun être intelligent et conscient n'est censé ignorer la loi cosmique !
Cette responsabilité locale est tout naturellement déléguée aux puissances secondaires, et tel serait le cas de l’espèce humaine s’il s’avère un jour qu’il existe des espèces plus avancées, ou que Dieu lui-même existe. Un imérialisme ne peut durablement tolérer un désordre local qui le menace toujours à terme. Cette tacite délégation de responsabilité pour le maintien de l'ordre cosmique local devrait déjà alerter les plus forts de l'espèce humaine. Le bon sens dit que l'existence potentielle d'un impérialisme cosmique imposerait un contrat cosmique tacite qu'une absence apparente de gendarme extraterrestre ne rendrait pas caduque. L'écosystème terrestre serait ainsi laissé aux plus forts en "sous-traitance". Ils assumeraient implicitement une responsabilité première tant qu'ils maintiendraient les plus faibles de leurs semblables sous tutelle. Dans la mesure où ils seraient jugés conscients, toute instance supérieure pourrait déjà leur en demander des comptes de gestion. Aucun être intelligent et conscient n'est censé ignorer la loi cosmique !
Une échelle gigogne de transcendance cosmique.
La responsabilité cosmique des plus forts s’étendrait ainsi toujours plus en amont dans l’échelle de transcendance, suivant un modèle de construction gigogne. Des tuteurs cosmiques de l’homme seraient donc eux aussi placés sous une autre tutelle transcendantale (dans une autre « poupée gigogne ») dont l'existence resterait aussi pour eux encore quelque peu incertaine, et ainsi de suite ... jusqu’aux êtres les plus avancés de l’univers, ou jusqu’à Dieu lui-même selon les convictions de chacun. Une cohabitation entre des êtres de niveaux vraiment différents serait une forme d'inceste cosmique envers les plus faibles, dans une soumission qui rendrait leur propre évolution impossible. Une cohabitation profitable n'existe qu'entre des êtres déjà potentiellement semblables et consentants.
L'apartheid cosmique serait donc une loi universelle de survie de l'intelligence observée par tous les êtres conscients. Le Silence cosmique incite naturellement l'être intelligent au doute, et l'apartheid ne permettrait pas, répétons-le, des contacts traditionnels entre des êtres vraiment différents, comme entre des voyageurs et l'homme actuel. Selon les spécialistes de la vie animale et en particulier des primates, de tels contacts ne peuvent que fragiliser les espèces moins avancées. Des voyageurs pacifiques observeraient cette loi de non violence qui n'est qu'une forme de respect de la vie et de l'intelligence. Il est donc vain de s'attendre à des visites ou à des réponses à nos appels en persistant dans des programmes de recherche de type SETI et dans une prédation planétaire. Une humanité devenue consciente doit faire un choix sans équivoque d'allégeance cosmique qu'attendrait d'elle toute civilisation de voyageurs avant toute rencontre éventuelle. L'homme s'est jusqu'ici dressé contre le Cosmos en raison d'une inconscience que le temps est venu de dépasser.
Une allégeance reconnue et acceptée par l'homme serait déjà un hommage cosmique à toute espèce de voyageurs qui aurait pu mener la transcendance aussi loin. Si aucune certitude sur leur existence n'est requise pour leur rendre cet hommage, un refus d'allégeance préalable équivaut à une déclaration d'hostilité face à toute transcendance potentielle. Sans une démonstration d'allégeance (aux extraterrestres ou à Dieu), aucune déclaration de paix de l'homme n'est crédible. Comment croire au pacifisme d'une espèce qui maintient la loi de la jungle parmi ses semblables ? Seule une démonstration de pacifisme dans l'incertitude peut convaincre.
Comme pour la Terre décentralisée il y a quatre siècles, l'homme doit réaliser sa propre décentralisation cosmique en prouvant d'avance son allégeance envers d'éventuels êtres porteurs d'une plus grande transcendance, en renonçant pour cela à la prédation. C'est ce qu'attendraient des extraterrestres parvenus dans notre voisinage, et c'est ce que l'homme devenu voyageur interstellaire devra lui-même un jour silencieusement exiger d'autres espèces moins avancées.
Comme face à tout contrat d'assurance, cette assurance cosmique sur l'intelligence n'implique répétons-le aucune certitude. Dans la vie courante, l'homme s'assure d'ailleurs déjà contre différents risques plus ou moins probables et souvent superficiels, et toute négligence face à cet enjeu cosmique est donc une démonstration d'inconscience. Le pari de l'allégeance cosmique face aux exigences tacites et légitimes d'éventuels êtres plus avancés représente aujourd'hui un moindre risque pour l'humanité. Des voyageurs bienveillants veilleraient donc à maintenir un apartheid cosmique rigoureux pour permettre un choix de l'homme en toute liberté. Il doit se décider sans contrainte, poussé par sa seule conviction du meilleur choix qui lui reste. Pour l'amener à s'interroger davantage, les voyageurs ne pourraient se manifester que sous une forme "virtuelle" toujours contestable ("miracles, apparitions", ovnis, etc.) qui leur permettrait d'intervenir quand même tout en respectant le Silence Cosmique : Une culture du doute probablement indispensable pour maintenir l'ordre cosmique et respecter le libre choix de l'être intelligent qui ne peut s'affranchir dans une cohabitation trop étroite avec des êtres trop dominants.
Notre science elle-même doit à ce propos adopter d'autres critères que ceux d'une démonstration traditionnelle ici impossible pour tenter d'avancer dans l'hypothèse d'un Silence Cosmique délibéré. Aucune "certitude scientifique" ne peut en effet être acquise face à ce Silence, mais avec les probabilités, la science a déjà montré qu'elle peut accepter une part de doute sans réduire pour autant sa crédibilité. L'apartheid cosmique ne permettrait des relations qu'entre des espèces devenues capables de voyages interstellaires qui devraient réaliser une communion dans la paix pour pouvoir progresser ensemble vers toujours plus de conscience. Avant de devenir nous-mêmes de tels voyageurs, cette communion serait déjà requise sur cette planète entre tous les hommes dans une première démonstration de maturité cosmique et d'allégeance. Le silence de l'apartheid cosmique pourrait bien être le seul moyen de perpétuer l'intelligence dans l'univers !
L'apartheid cosmique serait donc une loi universelle de survie de l'intelligence observée par tous les êtres conscients. Le Silence cosmique incite naturellement l'être intelligent au doute, et l'apartheid ne permettrait pas, répétons-le, des contacts traditionnels entre des êtres vraiment différents, comme entre des voyageurs et l'homme actuel. Selon les spécialistes de la vie animale et en particulier des primates, de tels contacts ne peuvent que fragiliser les espèces moins avancées. Des voyageurs pacifiques observeraient cette loi de non violence qui n'est qu'une forme de respect de la vie et de l'intelligence. Il est donc vain de s'attendre à des visites ou à des réponses à nos appels en persistant dans des programmes de recherche de type SETI et dans une prédation planétaire. Une humanité devenue consciente doit faire un choix sans équivoque d'allégeance cosmique qu'attendrait d'elle toute civilisation de voyageurs avant toute rencontre éventuelle. L'homme s'est jusqu'ici dressé contre le Cosmos en raison d'une inconscience que le temps est venu de dépasser.
Une allégeance reconnue et acceptée par l'homme serait déjà un hommage cosmique à toute espèce de voyageurs qui aurait pu mener la transcendance aussi loin. Si aucune certitude sur leur existence n'est requise pour leur rendre cet hommage, un refus d'allégeance préalable équivaut à une déclaration d'hostilité face à toute transcendance potentielle. Sans une démonstration d'allégeance (aux extraterrestres ou à Dieu), aucune déclaration de paix de l'homme n'est crédible. Comment croire au pacifisme d'une espèce qui maintient la loi de la jungle parmi ses semblables ? Seule une démonstration de pacifisme dans l'incertitude peut convaincre.
Comme pour la Terre décentralisée il y a quatre siècles, l'homme doit réaliser sa propre décentralisation cosmique en prouvant d'avance son allégeance envers d'éventuels êtres porteurs d'une plus grande transcendance, en renonçant pour cela à la prédation. C'est ce qu'attendraient des extraterrestres parvenus dans notre voisinage, et c'est ce que l'homme devenu voyageur interstellaire devra lui-même un jour silencieusement exiger d'autres espèces moins avancées.
Comme face à tout contrat d'assurance, cette assurance cosmique sur l'intelligence n'implique répétons-le aucune certitude. Dans la vie courante, l'homme s'assure d'ailleurs déjà contre différents risques plus ou moins probables et souvent superficiels, et toute négligence face à cet enjeu cosmique est donc une démonstration d'inconscience. Le pari de l'allégeance cosmique face aux exigences tacites et légitimes d'éventuels êtres plus avancés représente aujourd'hui un moindre risque pour l'humanité. Des voyageurs bienveillants veilleraient donc à maintenir un apartheid cosmique rigoureux pour permettre un choix de l'homme en toute liberté. Il doit se décider sans contrainte, poussé par sa seule conviction du meilleur choix qui lui reste. Pour l'amener à s'interroger davantage, les voyageurs ne pourraient se manifester que sous une forme "virtuelle" toujours contestable ("miracles, apparitions", ovnis, etc.) qui leur permettrait d'intervenir quand même tout en respectant le Silence Cosmique : Une culture du doute probablement indispensable pour maintenir l'ordre cosmique et respecter le libre choix de l'être intelligent qui ne peut s'affranchir dans une cohabitation trop étroite avec des êtres trop dominants.
Notre science elle-même doit à ce propos adopter d'autres critères que ceux d'une démonstration traditionnelle ici impossible pour tenter d'avancer dans l'hypothèse d'un Silence Cosmique délibéré. Aucune "certitude scientifique" ne peut en effet être acquise face à ce Silence, mais avec les probabilités, la science a déjà montré qu'elle peut accepter une part de doute sans réduire pour autant sa crédibilité. L'apartheid cosmique ne permettrait des relations qu'entre des espèces devenues capables de voyages interstellaires qui devraient réaliser une communion dans la paix pour pouvoir progresser ensemble vers toujours plus de conscience. Avant de devenir nous-mêmes de tels voyageurs, cette communion serait déjà requise sur cette planète entre tous les hommes dans une première démonstration de maturité cosmique et d'allégeance. Le silence de l'apartheid cosmique pourrait bien être le seul moyen de perpétuer l'intelligence dans l'univers !
Rasoir d'Occam et évolution contrôlée
L’image du rasoir d’Occam sert souvent à contester l’intervention d’êtres très avancés (ou de Dieu) dans l’évolution, le hasard étant jugé suffisant pour expliquer l’existence de l’homme et son accès à la conscience.
Mais un autre reflet de la réalité permet aussi une perspective cosmique transcendantale : Que la vie terrestre soit née du hasard ou non, il demeure que l'homme peut aujourd'hui "féconder" une nouvelle espèce intelligente à partir de primates, et cette avancée change désormais la perspective. L'homme peut très bien ne pas avoir été le premier à pouvoir le faire.Chaque individu est bien né de parents issus eux-mêmes d’une longue lignée d’ancêtres biologiques, et comme le veut l'adage, la solution la plus simple est souvent la meilleure : une fois née, la vie intelligente aurait pu se répandre dans l'univers suivant un tel modèle gigogne de tutelle obligée en aval et d'incertitude tout aussi obligée en amont.
Ce serait une protection naturelle contre l'autodestruction. Mais un autre reflet de la réalité permet aussi une perspective cosmique transcendantale : Que la vie terrestre soit née du hasard ou non, il demeure que l'homme peut aujourd'hui "féconder" une nouvelle espèce intelligente à partir de primates, et cette avancée change désormais la perspective. L'homme peut très bien ne pas avoir été le premier à pouvoir le faire.Chaque individu est bien né de parents issus eux-mêmes d’une longue lignée d’ancêtres biologiques, et comme le veut l'adage, la solution la plus simple est souvent la meilleure : une fois née, la vie intelligente aurait pu se répandre dans l'univers suivant un tel modèle gigogne de tutelle obligée en aval et d'incertitude tout aussi obligée en amont.
Un Principe d'Incertitude Cosmique
Les théories de l'évolution ne laissent aucune place à l'intelligence qui intervient pourtant depuis longtemps dans la vie terrestre. Les traces d'extraterrestres dans l'univers sont sans doute aussi nombreuses que celles de l'homme sur notre planète, même si elles ne sont pas évidentes pour lui. Leur existence est exclue en l'absence de traces visibles par un homme prédateur qui s'est toujours cru le meilleur chasseur. Mais il ne s'agirait pas là d'un gibier ordinaire : en observant un respect scrupuleux du Silence Cosmique, le chasseur extraterrestre infiniment mieux équipé prendra soin d'effacer toutes ses traces en les noyant dans celles de la nature, et il n'est donc pas scientifique d'exclure l'hypothèse qu'un homme qui cherche déjà à se rendre furtif envers ses adversaires terrestres ne soit pas le meilleur chasseur cosmique. L'incertitude cosmique qui en résulte devrait être intégrée au même titre que les autres dans les théories.
Dans le film La vie est un long fleuve tranquille, la servante enceinte est peu crédible lorsqu’elle annonce naïvement à sa maîtresse qu’elle n’a jamais eu de rapport sexuel avec aucun homme. Son histoire est en effet peu vraisemblable. L’homme peut-il encore affirmer comme la naïve servante du film qu’il n’a jamais été fécondé par des tuteurs cosmiques, alors qu'il peut lui-même aujourd'hui réaliser une telle fécondation de primates ? Cette vision de son histoire reste peut-être encore plausible, mais est-elle la plus vraisemblable ? Une telle affirmation sur une évolution qui restera sans doute toujours un peu ténébreuse relève plus d'une foi matérialiste et athée que de vraie science. C'est un peu comme la foi des hommes les plus primitifs qui ne liaient pas la fécondité de la femme à des rapports sexuels, mais à l'intervention de "forces magiques".
La science et la technologie ouvrent la voie à une autre interprétation possible de l'évolution de l'espèce humaine, sans renier pour autant Darwin. Un principe d'incertitude cosmique qui laisse sa place à l'intelligence s'impose désormais.
L’une ou l’autre version de l'histoire de l'évolution ne devrait pas changer les convictions de chacun sur l’apparition de l’univers et de la vie. Mais d'un point de vue purement rationnel, une forme de conscience cosmique qui irait vers la perfection pourrait bien être en cours de gestation chez les civilisations les plus avancées de notre modèle gigogne.
Dans le film La vie est un long fleuve tranquille, la servante enceinte est peu crédible lorsqu’elle annonce naïvement à sa maîtresse qu’elle n’a jamais eu de rapport sexuel avec aucun homme. Son histoire est en effet peu vraisemblable. L’homme peut-il encore affirmer comme la naïve servante du film qu’il n’a jamais été fécondé par des tuteurs cosmiques, alors qu'il peut lui-même aujourd'hui réaliser une telle fécondation de primates ? Cette vision de son histoire reste peut-être encore plausible, mais est-elle la plus vraisemblable ? Une telle affirmation sur une évolution qui restera sans doute toujours un peu ténébreuse relève plus d'une foi matérialiste et athée que de vraie science. C'est un peu comme la foi des hommes les plus primitifs qui ne liaient pas la fécondité de la femme à des rapports sexuels, mais à l'intervention de "forces magiques".
La science et la technologie ouvrent la voie à une autre interprétation possible de l'évolution de l'espèce humaine, sans renier pour autant Darwin. Un principe d'incertitude cosmique qui laisse sa place à l'intelligence s'impose désormais.
L’une ou l’autre version de l'histoire de l'évolution ne devrait pas changer les convictions de chacun sur l’apparition de l’univers et de la vie. Mais d'un point de vue purement rationnel, une forme de conscience cosmique qui irait vers la perfection pourrait bien être en cours de gestation chez les civilisations les plus avancées de notre modèle gigogne.
Un Etre de transcendance cosmique ?
Si un Dieu traditionnel n'existait pas, un Etre de Transcendance Cosmique pourrait bien tel Osiris naître et renaître dans des vagues successives nourries par un apartheid porteur de paix éternelle. Par une communion de tous les hommes en vue de la préparation de l'espèce toute entière à une semblable communion avec d'autres civilisations de voyageurs de l'espace interstellaire auquel elle appartient, l'humanité serait à son tour appelée à générer sa propre vague de transcendance.
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